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Histoire de saint Laurent et de la paroisse
Diacre de l’Église de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il a pour fonction d’être le gardien des biens de l’Église. Lorsque l’empereur Valérien prend un édit de persécution interdisant le culte chrétien, même dans les cimetières, il est arrêté en même temps que le pape et les autres diacres. Ils sont immédiatement mis à mort en l’an 258, mais lui est épargné dans l’espoir qu’il va livrer les trésors de l’Église. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleure. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ ? Saint Sixte le rassure, il ne tardera pas à le suivre. Sommé de livrer les trésors, il rassemble les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles. « Voilà les trésors de l’Église ». Il est condamné à être brûlé vif sur le gril… Il fut l’un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Au Moyen Âge, avec saint Pierre et saint Paul, il était le patron de la Ville éternelle. http://nominis.cef.fr
ILa première église avait été construite en 1219 sur la rive gauche de la Bruche. Suite à son abandon pour insalubrité en 1778, une nouvelle église avait été bâtie sur la rive droite en 1782. La construction de l'église actuelle, de style néo-gothique, d'après les plans de Mathieu Jehn a débuté en 1866 sous l'impulsion du curé Friedrich, sur le même emplacement. La commune ne possédant que de très faibles moyens, son édification n'a été possible que grâce à la bonne volonté et à la participation active de toute la population, hommes, femmes et enfants, avec toutefois l'aide de maçons professionnels, afin de garantir la conformité de la construction. Les travaux ont été achevés entre 1868 et 1870.
Au-dessus du porche de l'église, sous la statue de saint Laurent, on peut lire, gravée dans la pierre, l'inscription : « HIC / DOMUS DEI EST / ET PORTA CŒLI / 1868 » (ceci est la maison de Dieu et la porte des cieux)
L'église possède un chemin de croix en bois qui a été réalisé pour remplacer celui des vitraux dont certains étaient des ex-voto et qui avaient été détruits par les bombardements de l'aérodrome d'Entzheim en novembre 1944, lors la Seconde Guerre mondiale.
Le buffet de l'orgue, de style Rocaille, qui avait été construit en 1757 par Nicolas Boulay pour l'église d'Erstein, a été revendu à Holtzheim en 1805 et transféré dans l'église actuelle en 1868. L'orgue a été restauré à plusieurs reprises entre 1839 et 1957, une nouvelle restauration a été entreprise entre 1978 et 1980 grâce aux dons de l'Association pour l'Embellissement de l'Église et de la chorale. Les derniers travaux de restauration ont été achevés en 2005.
L'église possède les « Réserves aux saintes huiles dites de saint Pirmin », datant de 1765. Il s'agit d'un cylindre contenant de l'huile miraculeuse utilisée pour guérir les malvoyants. Saint Pirmin, né vers 700 et mort en 753, était un évêque missionnaire, saint de l’Église catholique romaine, canonisé à la fin du XVIIIe siècle, c'est le saint patron de l’évêché de Spire, de l’île de Reichenau, de la ville d’Innsbruck et de l’Alsace. Sa statue se dresse, à droite de celle de Marie, sur l'autel latéral gauche, dédié au « Cœur Immaculé » de Marie.
Saint Pirmin est commémoré le 3 novembre.l est célébré le 10 août.
L'Association pour l'Embellissement de l'Église AEE@cathobord2bruche.fr
L’Association pour l’Embellissement de l’Église a pour but, depuis de très nombreuses années, d’aider le Conseil de Fabrique de la Paroisse Saint Laurent de Holtzheim à financer les travaux d’entretien et d’embellissement de l’église.
Ces dernières années, divers achats et embellissements ont ainsi pu être effectués (achats d’aubes pour les servants d’autel et les prêtres, nouvel autel en bois, renouvellement de l’accès au chœur de l’église, rénovation de la sonorisation de l’église, renouvellement des vitraux au-dessus des portes latérales, financement d’un nouvel ambon et de cinq icônes qui ornent sa façade selon les temps liturgiques, et tout récemment la rénovation intérieure. Ces derniers travaux de rénovation (peinture des murs, du chœur, des boiseries de toute l’église ainsi que l’amélioration de l’éclairage du chœur) ont été entrepris en février 2013 et ont été achevés à temps pour accueillir les paroissiens pour les célébrations pascales.
Icône réalisée par Hélène IANKOFF, Atelier Saint Luc - Paris
Événement marquant : Rénovation de l'église Saint-Laurent
Les travaux de rénovation ont été entrepris en février 2013 et terminés pour les fêtes pascales. L'inauguration solennelle en présence de Mgr KRATZ a eu lieu le 3 novembre 2013.
Histoire de saint Cyprien et de la paroisse
Ancien avocat, Cyprien s’est converti à l’âge de 40 ans. Il sera très rapidement évêque de
Carthage. Il est un apôtre de l’unité de l’Église en ce troisième siècle bousculé par des persécutions.
Refusant de se cacher durant une campagne de persécution car pour lui « c’est dans la ville où il est la tête de son Église que doit être l’Évêque », il sera fait prisonnier et condamné.
Ami du pape Corneille, martyr lui aussi, il est célébré le même jour, le 16 septembre.
La première église d'Eckbolsheim date du 13e siècle. De 1535 jusqu'en 1686, l'église sert uniquement au culte protestant luthérien.
À partir de 1686, après l'annexion de la République de Strasbourg au Royaume de France et l'instauration par Louis XIV du simultaneum (lorsque sept familles catholiques habitent dans une commune, le chœur de l’église doit être réservé au culte catholique, la nef étant commune aux deux cultes, catholique et luthérien), l'église sert aux deux communautés. C'est ainsi qu'à l'époque de la Révolution, 767 protestants cohabitent avec 100 catholiques.
En 1885, suite à l'augmentation de la population, la paroisse catholique décide, sous l'impulsion du curé Monsch, de la construction d'une église dédiée au culte catholique. Les travaux sont réalisés par l'entrepreneur Reinacker de Bouxwiller, d'après des plans de l'architecte Henri Hannig de Saverne. La nouvelle église, de style néo-roman comportant un clocher octogonal et une nef à cinq axes, a été consacrée le 10 octobre 1886.
Sous le fronton, le tympan plein cintre est orné du motif de l’agneau pascal. Le vitrail central représente saint Cyprien, évêque et martyr, patron de l’église. L'église possède un orgue Stiehr construit pour Mutzig en 1815 et tranféré à Eckbolsheim en 1933. Sur le maître-autel on peut voir les statues de sainte Odile, saint Léon IX, saint Arbogast et de l’impératrice sainte Adélaïde. Le chemin de croix, sculpté par Charles Link a été installé en 1934.
Événement marquant : Rénovation de l'église Saint-Cyprien
Des travaux de rénovation et de mise en conformité ont été entrepris à l'automne 2013 (rénovation de la décoration intérieure, rénovation des éclairages, prolongement de l’estrade du chœur, remplacement à neuf du système de chauffage, création d’un accès pour personnes à mobilité réduite et rénovation des marches d’accès aux entrées de l’église et travaux d’entretien sur les façades et les vitraux.
WOLFISHEIM
Histoire de saint Pierre, Apôtre, et de la paroisse
Simon, pêcheur sur le lac de Tibériade, rencontra Jésus qui lui demanda de le suivre et lui donna le nom de Pierre, disant : « Tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » (Mt 16, 18)
Pierre, premier apôtre du Christ, est présent à la Transfiguration de Jésus et à son agonie au jardin de Gethsémani.
Après sa résurrection, Jésus apparut à Pierre.
Le jour de la Pentecôte, la voix de Pierre s'éleva pour annoncer la bonne nouvelle de Jésus au peuple de Jérusalem ainsi qu'aux pèlerins et 3000 personnes, dont de nombreux juifs, se convertirent. Il baptise le centurion Corneille.
Lors des persécutions fomentées par Hérode, Pierre est arrêté mais durant la nuit, un ange lui ouvre les portes de la prison.
Pierre a été martyrisé à Rome, sous Néron, en l'an 67 et enterré à l'emplacement où se trouve la basilique vaticane.
Il est célébré le 29 Juin.
La première église catholique consacrée à saint Pierre est construite en 1490. À partir de 1525, lorsque Strasbourg passe à la Réforme, elle est dédiée au culte protestant. Après l'instauration du simultaneum en 1685, cette église devenue mixte servira aux deux cultes, catholique et protestant.
En 1955, l'extension de la population de confession catholique a conduit le conseil de fabrique nommé en 1954 à décider de la construction d'une église catholique d'après le projet de l'architecte Fernand Lavandier. Mgr Jules Billing en a donné le premier coup de bêche le 10 juillet 1960 et la première pierre a été posée par Mgr Théodore Douvier le 28 août. La nouvelle église est consacrée le 7 octobre 1962 par Mgr Jean-Julien Weber, évêque de Strasbourg.
Le clocher renferme trois cloches consacrées le 17 septembre 1961 par Mgr Billing : Notre-Dame (260 kg, accordée do-dièse), Saint-Pierre (365 kg, accordée si) et Saint-Joseph (600 kg, accordée sol-dièse).
Le 11 août 1968, l’abbé Joseph Trendel est installé comme premier curé de la paroisse redevenue autonome.
HANGENBIETEN
Histoire de saint Brice et de la paroisse
Saint Brice eut une jeunesse si mouvementée et désordonnée que les proches de saint Martin lui conseillèrent de se débarrasser de ce fardeau. Martin leur répondit : « Si le Christ a supporté Judas, je puis bien, moi, supporter Brice ». Il fit bien d’être patient, Brice se réconcilia avec Martin peu avant la mort de celui-ci et lui succéda sur le siège épiscopal de Tours.
Il est célébré le 13 novembre
La première église de Hangenbieten est citée dès 1371. C'est la seule église de notre diocèse ayant pour vocable saint Brice. C'est une église très simple. Orienté vers l’est et surmontant le chœur, son clocher carré présente de petites arcades romanes et date vraisemblablement de la première moitié du XIIIe siècle. Il se peut qu’il ait jadis été fortifié et qu’il ait servi d’abri à la population en cas de guerre.
En 1570, l'église devint protestante puis mixte avec l'instauration du simultaneum en 1743 suite à l'augmentation de la population catholique. La paroisse catholique est ensuite devenue une filiale de celle d'Achenheim puis est devenue paroisse indépendante après la construction d'un presbytère en 1957.
Pour mettre fin au simultaneum, la construction d'une nouvelle église fut entreprise en 1966 par l'architecte Belmont après la bénédiction du terrain en 1965 par le Père Scherring et la bénédiction de la première pierre le 19 mai 1966 par Mgr Neppel. L'église Saint-Brice a été consacrée le 12 novembre 1967 par Mgr Jean-Julien Weber, archevêque de Strasbourg.
La paroisse protestante a conservé l'ancienne église.
Le clocher de la nouvelle église, en bâtière (c'est-à-dire avec un toit simple à deux pentes), comme celui de l’ancienne église, est séparé du sanctuaire. Les cloches datent de l'époque de la construction.
L’église de Hangenbieten abrite une Vierge à l’Enfant, du sculpteur Veit Wagner, datant de la fin
du 14e ou du début du 15e siècle, qui provient de la chapelle du Gloeckelsberg (commune de Blaesheim), détruite au XVIIe siècle pendant la guerre de Trente Ans, et qui, après la Révolution, fut donnée à l’église catholique de Hangenbieten par la famille Lauth, une famille de meuniers. Cette Vierge représente le joyau de la nouvelle église Saint-Brice : par l’expression du visage, par son élégance naturelle, par la beauté des draperies et des cheveux dénoués couvrant les épaules et le dos de la Vierge, cette statue est l’une des plus belles d’Alsace, un chef-d’œuvre, classé monument historique en 1967. Elle a été exposée au musée Unterlinden à Colmar pendant l'été 1966.
Le blason de la commune de Hangenbieten représente un calice or d'où sort un serpent surmonté d'une main. Il illustre le miracle de l'Apôtre Jean qu'on a voulu empoisonner et a qu'on a forcé à boire une coupe de poison sans qu'il en soit affecté. En mémoire à l'Apôtre Jean, la messe du 27 décembre à Hangenbieten, jour où il est célébré, est suivie de la bénédiction du vin.